"Et l'on sait comme les hommes, jadis
redoutaient le moment du solstice d’hiver : ils avaient peur que le soleil ne
revienne pas. Alors ils allumaient de grands feux pour le supplier de ne pas
les quitter. Est-ce cette angoisse d'autrefois que ressentent nos jeunes
enfants quand ils pleurent dans le noir et réclament de la lumière pour s’endormir
? Nous aussi, nous sommes toujours entourés de ténèbres qui nous menacent et
chaque jour, il nous faut allumer des feux pour les faire reculer. Le conte
n'est-il pas le meilleur feu pour inciter la lumière à ne jamais cesser
d'éclairer nos vies ?" Michèle
Bortoluzzi dans: « le vivier du conte » n°2
Leonid Tishkov, artiste russe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire