et voici l'anecdote: Entretien avec Benigni, par Aurélien Ferenczi
Dans Le Voyageur enchanté, l’écrivain russe Leskov raconte une fable sur les artistes que j’aime beaucoup. Six bûcherons essayaient de soulever un gros arbre sibérien qu’ils avaient abattu. Le tronc est énorme. Ils s’escriment, mais ils sont incapables de le bouger. Tout à coup, l’un d’entre eux grimpe sur le tronc et commence à chanter. Et voilà qu’à cinq, comme portés par le chant du sixième, ils parviennent à bouger l’arbre. Telle est la condition de l’artiste : il est un poids en plus pour l’humanité, il ne produit rien, et pourtant il donne de la force.
Ayez, l'anedocte que tu m'as envoyée l'autre jour est sur mon blog...
RépondreSupprimeret voici l'anecdote:
RépondreSupprimerEntretien avec Benigni, par Aurélien Ferenczi
Dans Le Voyageur enchanté, l’écrivain russe Leskov raconte une fable sur les artistes que j’aime beaucoup. Six bûcherons essayaient de soulever un gros arbre sibérien qu’ils avaient abattu. Le tronc est énorme. Ils s’escriment, mais ils sont incapables de le bouger. Tout à coup, l’un d’entre eux grimpe sur le tronc et commence à chanter. Et voilà qu’à cinq, comme portés par le chant du sixième, ils parviennent à bouger l’arbre. Telle est la condition de l’artiste : il est un poids en plus pour l’humanité, il ne produit rien, et pourtant il donne de la force.